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Sénégal (2009)

• Superficie : 197'000 km2
• Capitale : Dakar
• Population : 11,9 mio d’hab.

Bénin

• Superficie : 115'000 km2
• Capitale : Cotonou
• Population : 7 mio d’hab.

Burkina Faso (2010)

• Superficie : 274’000 km2
• Capitale : Ouagadougou
• Population: 15,7 mio d’hab.

Niger (2010)

• Superficie : 1'267'000 km2
• Capitale : Niamey
• Population : 15,2 mio d’hab.

Mali (2008)

• Superficie : 1’241'000 km2
• Capitale : Bamako
• Population: 12,7 mio d’hab.

Togo

• Superficie : 57'000 km2
• Capitale : Lomé
• Population : 5,5 mio d’hab.

Résultats de l'action

Winds of Hope a tissé des liens étroits avec les autorités politiques et sanitaires des pays dans lesquels elle s'est engagée, ainsi qu'avec les coordinateurs de chaque programme national et les ONGs actives sur le terrain. Son partenariat avec l'OMS/Afro et les Ministères de la santé ainsi que ses liens avec les associations de la Fédération NoNoma ont permis de mener des actions concrètes, avec un encadrement technique, qui ont eu un impact direct sur le destin de populations entières.

De 2000 à 2012, l'OMS/Afro a reçu un financement global de 2'446'000 CHF de Winds of Hope pour le financement du Programme Régional de Lutte contre le Noma et les ONGs un total de 2'294'000 CHF pour le soutien de leurs programmes de prévention du noma.

Comme il s’agit de prévention, on ne peut bien sûr pas chiffrer directement le nombre d’enfants sauvés, mais on peut déjà constater une augmentation du nombre de cas détectés suffisamment tôt pour être guéris, dans les régions où les programmes nationaux sont en cours d’exécution et les ONGs actives sur le terrain.

L’action de Winds of Hope a notamment permis les résultats suivants :

• Le lancement de programmes nationaux de lutte contre le noma qui, faute de moyens, n’avaient jamais pu démarrer : il s’agit d’un bond en avant puisque personne n’avait, jusqu’alors, financé la mise en place de programmes de prévention en collaboration directe avec les autorités sanitaires.

• Un nombre croissant de pays africains engagés dans la lutte contre le noma : grâce au soutien de Winds of Hope, 6 pays ont pu bénéficier jusqu’à présent d’un programme national de lutte contre le noma. Deux nouveaux pays font acte de candidature.

• La formation d’agents de santé pour la prévention et la détection précoce du noma : le but principal poursuivi par Winds of Hope est d’avoir dans chaque village un agent de santé qui sache prévenir et détecter le noma. Le Niger, qui fut le premier à bénéficier de l’action de la Fondation, compte déjà à ce jour plus de 8'000 agents de santé ainsi formés.

• La formation du personnel de santé : en plus des agents de santé, des sages-femmes, des infirmiers, des tradipraticiens et des dentistes participent aussi à des ateliers de formation et de recyclage sur le noma dans chaque pays soutenu par Winds of Hope.

• Des communautés éduquées et sensibilisées : s’intéresser au noma, c’est aussi s’intéresser aux populations les plus pauvres, c’est les éduquer et leur apprendre les règles élémentaires d’hygiène. Grâce au programme IEC défini par l’OMS (Information, Éducation et Communication) soutenu par la Fondation, la maladie commence à être mieux connue et les enfants sont plus souvent amenés dans les centres de soins plutôt que de rester cachés au fond des cases. On peut estimer que dans certaines régions, la population connaît le noma et sait comment le détecter suffisamment tôt pour être guéri : les chefs du village, les enseignants et les mères sont particulièrement concernés par cette sensibilisation.

• Une coopération et une synergie entre les organisations actives sur le terrain : la mise en place de nombreuses sessions de formation et de concertation ont permis aux différents acteurs du terrain d’améliorer la coordination de leurs activités et donc leur impact.

• La création de la Fédération Internationale NoNoma : en mars 2003, la Fédération NoNoma a vu le jour sous l’impulsion de la Fondation Winds of Hope. Cette fédération réunit une trentaine d’ONG européennes, africaines et américaines actives en Afrique et constitue une force de lutte supplémentaire.
 

Niger

De 2000 à 2012, le PNLN a reçu un financement global de 625'000 CHF de Winds of Hope et les ONGs un total de 776'000 CHF.

Avant que le programme national ne devienne opérationnel, Winds of Hope a financé plusieurs activités de lutte contre le Noma : un projet de production de spiruline pour combattre la malnutrition sous la responsabilité de l’ONG Antenna Technologies ainsi que des actions de prévention et de détection précoce mises en place par les associations humanitaires Sentinelles (Suisse), Hilfsaktion Noma (Allemagne) et Campaner (Espagne).

À fin 2010, grâce à l’action conjointe du PNLN et des ONGs :
• 8'010 agents de santé ont été formés à la prévention et la détection précoce du noma,
• 181'092 autres acteurs de la population ont été sensibilisés à la reconnaissance de la maladie,
• 5'690 enfants ont été accueillis dans les centres des ONGs et ont reçu des soins,
• 847 cas de noma ont été détectés, dont 744 ont été opérés au Niger et 87 en Europe,
• 312 enfants ont bénéficié d’une aide à la réinsertion sociale.

En 2011, la mise en œuvre des activités prévues par le plan noma a permis :
• dans le renforcement et développement de capacités
o la formation de 150 agents de santé dans les régions de Maradi et de Tillabéri
o la supervision post formation de certains agents dans ces 2 mêmes régions
o la formation de 200 tradipraticiens dans les régions de Maradi et de Tahoua
o la formation de 200 femmes relais et matrones dans les régions de Maradi et de Tahoua
o la formation de 75 responsables de l’éducation de base dans la région de Tahoua
• dans la détection précoce des cas et soins médicaux
o 764 enfants ont été dépistés dont 9 cas de noma en phase de début au niveau des 12 CRENIs (centre de récupération nutritionnelle intensive) retenus dans les quatre régions : Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder
• dans la sensibilisation et la mobilisation sociale
o 15 contrats de diffusion ont été signés avec des radios publiques ou privées au niveau des régions d’Agadez, de Diffa, de Dosso, de Maradi, de Niamey, de Tahoua et de Tillabéri
o 11 débats interactifs ont été animés pour permettre aux populations des régions de Dosso, Maradi, Niamey, Tahoua et Tillabéri de poser des questions en direct et avoir des réponses adéquates de la part des professionnels de santé sur les affections bucco-dentaires et le noma
o 14 séances de sensibilisation au niveau des villages, des points d’eau, des marchés et autres places publiques ont touché 2'965 personnes (pièces de théâtres, cinéma mobile)
• dans les matériels de formation et d’éducation
o 1'000 affiches sur les groupes d’aliments et la lutte contre le noma ont été élaboré, reproduis et mis à la disposition des formations sanitaires
o 2'000 dépliants sur le noma et les activités du PNLN et des ONGs ont été élaboré, reproduis et mis à la disposition des formations sanitaires

Afin de compléter les efforts du Programme national de lutte contre le noma au Niger et de renforcer cette action, Sentinelles a mis en marche dès 2004 une campagne intensive d’information, de prévention, de sensibilisation et de détection précoce du noma dont l'objectif principal visait le personnel des structures de santé. Elle s’est achevée en février 2010 par la formation de 123 personnes (agents de santé et matrones).

Dès mars 2010, grâce au soutien de Winds of Hope, une deuxième phase de sensibilisation a été mise en route visant cette fois-ci la communauté traditionnelle (autorités coutumières, traditionnelles, religieuses et morales) et la population villageoise. Des consultations gingivites sont également offertes à la population villageoise et, quand les conditions pratiques et météorologiques le permettent, un film de sensibilisation est projeté la nuit venue à toute la communauté.

Grâce à ce programme, 5'610 personnes ciblées ont pu être sensibilisées à la maladie, principalement dans les départements de Mirriah, Magaria de la région de Zinder, ainsi que dans la communauté urbaine. De plus, environ 4'100 villageois ont assisté à ces séances et 4 écoles ont bénéficié d’une sensibilisation au sein de leur établissement. Lors des séances de sensibilisation au sein des villages ou quartiers, 902 enfants souffrants de gingivites, 3 enfants atteints de noma et 8 atteints de bec-de-lièvre ont été détectés. 13 séances de projections du film de sensibilisation ont pu être menées avec la participation d’environ 5'300 villageois et ont permis de détecter 88 enfants souffrants de gingivite, 2 enfants atteints de noma et 2 de bec-de-lièvre.

Pour assurer le suivi médical, nutritionnel, familial et social adapté à chaque enfant sur son lieu de vie, dans des conditions d'accès particulièrement difficile, des véhicules tous-terrains sont indispensables. Trois de ceux-ci ont permis d’effectuer un total de 1070 visites en brousse durant l’année 2010.

En 2010, ont été secourus au Niger 654 enfants et adolescents : 323 enfants atteints de noma, 329 enfants souffrant de bec de lièvre et 2 enfants sans secours ni recours.

En 2010 une mission de deux personnes de l’association Physionoma a été réalisée à Zinder durant l’été, sur une période de six semaines. Elle a permis de suivre 20 enfants et de compléter la formation des collaborateurs locaux pratiquant quotidiennement les techniques rééducatives avec les enfants.

 

Burkina Faso

De 2004 à 2012, le PNLN a reçu un financement global de 229'000 CHF de Winds of Hope et les ONGs un total de 749'000 CHF.

En 2002 avant que le Programme national de lutte contre le noma ne soit étendu à ce pays, la fondation Hymne aux Enfants (Suisse) a bénéficié d’une bourse de Winds of Hope pour ses actions de sensibilisation et de détection sur le terrain ainsi que pour la construction d’un nouveau centre pour enfants à Ouahigouya et lancement d’un projet de production de spiruline pour lutter contre la malnutrition sous la responsabilité de l’ONG Antenna Technologies (Suisse) qui a également été soutenue.

À fin 2010, grâce à l’action du PNLN :
2'106 agents de santé ont été formés à la prévention et la détection précoce du noma.

En 2011, la mise en œuvre des activités prévues par le plan noma a permis :
• dans le renforcement et développement de capacités
o aucune action due au blocage du financement par Winds of Hope suite à l’interdiction faite aux agents de santé communautaire par le Ministère de la santé d’ouvrir les bouches des enfants dans le cadre de leur travail de prévention
• dans la détection précoce des cas et soins médicaux
o les CSPS de la région du centre ouest ont été doté en consommables et médicaments pour la prise en charge des gingivites et ulcérations buccales des enfants malnutris
• dans la sensibilisation et la mobilisation sociale
o un atelier de conception et de validation des messages éducatifs sur la santé bucco-dentaire et le noma a été organisé
• dans les matériels de formation et d’éducation
o cet atelier a permis l’élaboration de : 3 affiches portant sur le noma, la carie dentaire et les gingivites ; 3 dépliants portant sur le programme national de santé bucco-dentaire, sur les affections bucco-dentaires et sur le noma ; 1 boite à images sur le noma et les maladies bucco-dentaires ; 1 dossier de plaidoyer

En collaboration avec le Programme national de lutte contre le noma et grâce au financement de Winds of Hope, une formation a été dispensée par Sentinelles en 2009 et 2011 pour les agents de santé des cinq districts de la région Centre Ouest : Nanoro, Koudougou, Réo, Sapouy et Léo.

En 2010, 928 enfants ont séjourné au centre Sentinelles de Ouagadougou et 328 enfants ont reçu une consultation de dépistage gingivite tout au long de l’année. 130 enfants et adolescents ont été secourus : 115 enfants atteints de noma, dont 9 HIV positif, et 15 enfants pour d’autres secours.

Deux missions chirurgicales ont été réalisées, l’une en collaboration avec l’équipe du Professeur Jean-Marie Servant (Médecins du Monde à Paris), l’autre, dirigée par la Professeur Brigitte Pittet des Hôpitaux Universitaires de Genève, en collaboration avec l’AEMV (Association d’Entraide des Mutilés du Visage). 22 enfants atteints de noma ont pu ainsi être opéré, 37 enfants atteints de becs de lièvre ainsi que 4 enfants souffrant d’autres pathologies.
4 enfants, atteints de séquelles de noma et inopérables en Afrique, ont été transférés en Suisse pour des interventions chirurgicales.

Suite aux retombées du Noma Day, plusieurs projets ont pu être réalisés :

De 2008 à 2011, un programme de santé rurale et de prévention a été mené par l’association A Better Life Foundation dans la région du Gourma à l’est du pays. Il a permis, outre la sensibilisation des communautés rurales pauvres, la formation de 31 infirmiers chefs de poste et de 66 agents de santé communautaires. Plus de 1’400 soins ont été dispensés et plusieurs prises en charge chirurgicales organisées.

De 2009 à 2012, un programme de rencontres noma a été réalisé par l‘associationPersis-Burkina et la radio La Voix du Paysan dans la région de Ouahigouya au nord du pays. Ils ont organisé dans des villages des tournées d’animations théâtrales et de forums radiodiffusés en langue locale couplées à une équipe médicale et à des comédiens pour inviter les populations à participer à la lutte contre le noma. Il s’agissait aussi de prendre en charge et d’acheminer les malades du noma vers les structures ad hoc.

En 2009 et 2011, un programme de formation d’agents de santé a été mené par la Fondation Sentinelles en collaboration avec le Programme national de lutte contre le noma dans les cinq districts de la région de Centre ouest : Nanoro, Koudougou, Réo, Sapouy et Léo. Il a intégré les tradipraticiens dans l’enseignement prodigué.

Mali

De 2004 à 2012, le PNLN a reçu un financement global de 205'000 CHF de Winds of Hope et les ONGs un total de 241'000 CHF.

Fin 2006 grâce à l’action du PNLN, 540 personnes (formateurs régionaux et infirmiers chefs de poste médicaux) ont été formées.

En 2011, la mise en œuvre des activités prévues par le plan noma a permis :
• dans le renforcement et développement de capacités
o 2 chirurgiens-dentistes, 4 médecins généralistes, 4 techniciens spécialisés en odontostomatologie et 16 techniciens de santé de Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal ont été formés à la détection et à la prise en charge des affections bucco-dentaires et du noma
• dans la détection précoce des cas et soins médicaux
o des activités de suivi et de dépistage des affections bucco-dentaires et du noma ont été conduites grâce à un suivi des prestataires formés à la prise en charge des affections bucco-dentaires et noma dans les régions de Mopti, Ségou et Sikasso
o Un de ces suivis des agents formés a permis de détecter à Bankass dans la région de Mopti un cas de noma frais et deux cas de séquelles qui ont bénéficié d’une prise en charge au Burkina à Ouahigouya par les chirurgiens d’Enfants du Noma
• dans la sensibilisation et la mobilisation sociale
o des messages de sensibilisation, traduits dans sept langues (Français, Bambara, Peulh, Bozo, Dogon, Sonrhaï et Tamasheq), ont été élaborés et diffusés par des radios locales mais 3 régions du Nord n’ont pas pu bénéficier de la diffusion à cause de la situation politique difficile
o des campagnes de dépistages ont eu lieu dans les écoles des cercles de Badiangara, Koro et Bankass
• dans les matériels de formation et d’éducation
o une cassette audio des messages de sensibilisation a été produite dans les différentes langues

Suite aux retombées du Noma Day, plusieurs projets ont pu être réalisés :

De 2008 à 2011, un programme de sensibilisation communautaire et de formation d’agents de santé a été mené par l’association Au Fil de la Vie dans la région de Kayes. Il a permis de sensibiliser directement 10’000 personnes et 46 centres de santé, mobiliser les relais locaux d’information et distribuer de la spiruline pour lutter contre la malnutrition des petits. 5 cas de noma frais ont été découverts durant la mission.

De 2008 à 2011, un programme de formation d’accoucheuses traditionnelles a été organisé par les associations Idées’Elles et Prométhée dans la région de Mopti et Bandiagara (84 villages pour 50’000 habitants). Il a permis de former 164 accoucheuses traditionnelles utilisant leurs nouvelles compétences lors des suivis de grossesse, d'accouchement et d'allaitement pour sensibiliser les mères aux règles d’hygiène et d’alimentation ainsi qu’aux risques de noma.

Bénin

De 2004 à 2012, le PNLN a reçu un financement global de 340'000 CHF de Winds of Hope et une ONG 8'000 CHF.

De 2004 à 2012, le PNLN a reçu un financement global de 340'000 CHF de Winds of Hope et une ONG 8'000 CHF.

À fin 2010, grâce à l’action du PNLN :
1'049 agents de santé ont été formés à la prévention et la détection précoce du noma,
• 50 écoles et 300 mères d’enfants de 0 à 6 ans ont été sensibilisés à la reconnaissance de la maladie,
• 39 cas de noma ont été détectés, dont 28 cas étaient des nomas séquellaires.

En 2011, la mise en œuvre des activités prévues par le plan noma a permis :
• dans le renforcement et développement de capacités
o 80 médecins-chefs et coordonnateurs de zones sanitaires ainsi que 120 relais communautaires et 60 enseignants de l’Atacora-Donga, du Borgou-Alibori, du Mono-Couffo et des Zou-Collines, ont été formés au dépistage et à la prise en charge précoce des cas de noma
o 200 femmes appartenant à 30 associations féminines de l’Atacora-Donga, du Borgou-Alibori, du Mono-Couffo et des Zou-Collines, ont été formées à la prévention du noma et des affections bucco-dentaires
o 200 agents de santé (infirmiers, sages-femmes, assistants sociaux) de 8 départements ont été formés au dépistage et à la prise en charge précoce des cas de noma
o 200 relais communautaires (paramédicaux) de 8 départements ont été formés pour la notification et l’acheminement des cas de noma vers les structures ad hoc
• dans la détection précoce des cas et soins médicaux
o 450 patients hommes, femmes, jeunes, enfants et personnes âgées ont été traités lors de tournées foraines de dépistage et de soins pour des cas de noma et d’affections bucco-dentaires dans les départements de l’Atacora-Donga, du Borgou-Alibori, des Zou-Collines et du Mono-Couffo
• dans la sensibilisation et la mobilisation sociale
o conception, réalisation, enregistrement et diffusion d’un spot pour une campagne de sensibilisation, d’éducation pour la santé bucco-dentaire et la prévention du noma, qui a été diffusé sur la chaine de télévision nationale ORTB et des radios de proximité tels que radio Urban FM de Parakou, radio Solidarité de Djougou, radio Nato de Natitingou, radio Lokossa, radio Kandi FM et radio Carrefour de Bohicon
o réalisation de deux émissions de sensibilisation sur les télévisions nationales et six émissions sur les radios de proximité sur le noma dans les départements de l’Atacora -Donga, du Borgou-Alibori, des Zou-Collines et du Mono-Couffo, qui ont connu une forte écoute sur toute l’étendue du territoire national permettant de mieux sensibiliser sur les causes, les signes cliniques et surtout sur la prévention de cette maladie
• dans les matériels de formation et d’éducation
o reproduction de manuels, livrets, dépliants et boîtes à images sur le noma et les affections bucco-dentaires pour une meilleure appropriation des connaissances acquises lors des formations et une bonne maîtrise des facteurs de risque et des pratiques entrant dans la lutte contre cette maladie.

Togo

De 2007 à 2012, le PNLN a reçu un financement global de 165'000 CHF de Winds of Hope.

À fin 2010, grâce à l’action du PNLN :
• 150 agents de santé communautaire des régions des Savanes, de la Kara et Centrale ont été formés à la prévention, la détection précoce du noma et à la prise en charge correcte du noma,
• 100 formateurs régionaux ont été préparés à la formation d’agents de santé,
• 60 émissions radio et 6 émissions télé sur le noma ont été organisées dans 30 districts,
• 54 cas de noma ont été détectés, dont 9 ont été opérés.

En 2011, la mise en œuvre des activités prévues par le plan noma a permis :
• dans le renforcement et développement de capacités
o 60 agents de santé de la région des Plateaux et 35 agents de la région Maritime ont été formés à la prévention, la détection précoce et à la prise en charge correcte des cas de noma
o 26 agents de santé de 12 districts des régions de la Kara et des Savanes ont été supervisés 2 années après leur formation initiale
• dans la détection précoce des cas et soins médicaux
o 22 cas suspects de noma ont été détectés lors de la recherche active organisée à l’occasion des Journées nationales de vaccination dont 2 cas de noma évolutif confirmés dans les districts de Tone et de Haho ainsi que 3 cas de noma séquellaire opérés par un navire hôpital de Mercy Ship
o 33 enfants de 2 à 6 ans ont été examinés lors de séances de dépistages et de soins dans 8 centres de récupération nutritionnelle (CREN) de la région des Savanes dont 26 présentaient au moins une gingivite et ont bénéficié de soins
• dans la sensibilisation et la mobilisation sociale
o 100 émissions radio et 8 télévisées ainsi que des causeries éducatives ont été organisées et contribuent à la prise de conscience de la population sur le noma et ses conséquences
• dans les matériels de formation et d’éducation
o révision des documents de formation à la prévention et à la prise en charge correcte du noma (manuel de référence, carnet de stage de l’apprenant, guide du formateur) en prenant en compte les directives actualisées relatives à la lutte contre la malnutrition avec les modifications liées aux nouveaux standards OMS de croissance et de développement du nourrisson et de l’enfant
 

Sénégal

De 2007 à 2012, le PNLN a reçu un financement global de 228'000 CHF de Winds of Hope.

À fin 2010, grâce à l’action du PNLN :
• 105 cas de noma ont été détectés.

En 2011, la mise en œuvre des activités prévues par le plan noma a permis :
• dans le renforcement et développement de capacités
o 120 infirmiers chefs de postes, infirmiers et sages-femmes des districts sanitaires de Kébémer, Darou Mousty, Louga, Darha et Linguère, ont été formés au dépistage et à la prise en charge précoce des cas de noma
o 120 agents de santé et relais communautaire, matrones et tradipraticiens ont été formés à la prévention du noma et des affections bucco-dentaires ainsi que pour la notification et l’acheminement des cas de noma vers les structures ad hoc
o 20 chirurgiens-dentistes et techniciens supérieurs en odontologie ont été formés en surveillance et prévention des maladies bucco-dentaires et particulièrement le noma
• dans la détection précoce des cas et soins médicaux
o 58 enfants présentant des facteurs de risques tels que la malnutrition, le manque d’hygiène et l’absence de vaccination ont été recensés au poste de santé de Thiolome Fall et 48 enfants à celui de Ndande à l’occasion de sessions de dépistage organisées dans le district sanitaire de Kébémer
• dans la sensibilisation et la mobilisation sociale
o 33 enseignants, 28 maîtres coraniques et 100 mères de familles ont été sensibilisés sur la prévention et la reconnaissance des signes du noma du district sanitaire de Kébémer
 

Guinée Bissau

En 2009, une ONG a reçu un financement global de 61'000 CHF de Winds of Hope.

RD Congo

En 2012, une ONG a reçu un financement global de 37'000 CHF de Winds of Hope.